Comment l’algorithme LinkedIn définit quel contenu vous afficher ? À quel moment ? Derrière la « boîte noire », il y a finalement une logique assez « basique ». Je vous l’explique aujourd’hui dans cet article qui va vous permettre de :
- Améliorer votre communication digitale sur LinkedIn.
- Être reconnu dans votre secteur d’activité auprès de clients potentiels.
- Booster votre crédibilité.
- Créer une stratégie digitale de pointe.
Commençons par une question très importante…
Comment fonctionne l’algorithme LinkedIn ?
Plus la proportion de commentaires et likes / vues est élevée, plus le contenu sera montré à une audience large. Oui vous avez compris. Plus un post obtient d’engagement, plus il sera montré à une large audience.
Le processus fonctionne sous forme d’une spirale :
- Lorsque vous publiez votre contenu, il est affiché à une petite partie de votre réseau, qui fait office d’échantillon. La taille de l’échantillon varie en fonction de l’optimisation de votre post.
- L’algorithme observe quel est le taux d’engagement sur cet échantillon, c’est-à-dire le taux de personnes qui aiment et commentent. Ce taux initial est primordial car il influence largement la portée finale du post. Ou plutôt l’inverse : l’algorithme considère que s’il n’y a pas de fort engagement initial, le contenu n’est pas pertinent. On dit qu’il est mesuré entre la première et les trois premières heures de vie du contenu.
- En fonction de ce taux d’engagement initial, l’algorithme élargit l’audience en priorisant les personnes de votre réseau, mais surtout les personnes du réseau de ceux qui ont engagé sur votre post, considéré comme des « profils similaires », qui pourraient donc également être intéressées par votre contenu. (Oui on a tendance à aimer les mêmes choses que les personnes de notre entourage, culture, réseau, donc à ressentir des émotions similaires sur des contenus similaires).
- Si le taux d’engagement continue d’être similaire, le post continue de grossir en nombre de vues. C’est ce qui permet à un contenu avec fort taux d’engagement de devenir viral.
Il y a un important critère à prendre en compte :
- Comme vous pouvez imaginer, poser un commentaire est un acte qui demande beaucoup plus d’implication qu’un like. Ils n’ont pas du tout le même « poids émotionnel », et donc pas le même poids pour l’algorithme. Je dirais que le ratio est entre 10 et 20 (1 commentaire = 10 à 20 likes).
Que sont les algorithmes ?
Les algorithmes sont des règles qui indiquent aux ordinateurs ce qu’ils doivent faire. Ces algorithmes sont souvent basés sur des données collectées par des humains.
Cela signifie que plus les gens utilisent un site Web, plus on recueille de données à leur sujet. Ces données sont ensuite analysées par l’algorithme pour déterminer comment prendre des décisions.
Comment bien rédiger pour faire plus de vues sur LinkedIn ?
Voici quelques conseils pour augmenter la portée de vos posts sur LinkedIn :
- Créez une accroche percutante.
- Incluez des mots-clés pertinents à votre cible.
- Assurez-vous que votre photo de profil soit professionnelle.
- Soyez actif sur les posts des autres.
- Ne spammez pas les gens avec trop de liens.
- Faites des phrases courtes.
- Postez régulièrement (2-7 fois par semaine).
- Répondez aux commentaires dans la première heure.
Ainsi, vous enverrez des messages positifs à l’algorithme LinkedIn.
Comment fonctionne le fil d’actualité LinkedIn ?
LinkedIn est un réseau social. Et comme la majorité des réseaux sociaux aujourd’hui, ils se rémunèrent sur la publicité.
Le modèle économique de publicité consiste à vendre l’attention des utilisateurs à des marques qui cherchent à promouvoir leurs services, produits ou contenus.
On peut donc imaginer que s’ils vendent de l’attention, plus ils en ont, plus ils ont de gains potentiels. C’est tout le modèle des réseaux sociaux comme LinkedIn aujourd’hui : capter plus d’attention pour gagner plus d’argent 🤑.
Un réseau social doit donc vous faire passer le plus de temps sur son site ou application.
Pour cela, ils mettent en place différents mécanismes :
Les Triggers
Le mot « trigger » se traduit en français comme « déclencheur ». Ce sont des mécanismes web 🕸️, notamment présent sur les réseaux sociaux, que l’on définit comme « déclencheur d’actions ». C’est-à-dire que l’utilisateur va être incité à réaliser une action sur LinkedIn : lire ses notifications, répondre à un message…
Les triggers externes
Ils annoncent à l’utilisateur l’action à faire en plaçant l’information dans son champ de vision 👀. Souvent associés aux calls to action, les messages sont directifs, les mots sont employés de cette manière : fait ça + maintenant.
Exemple : un bouton « télécharger l’application maintenant » ou « regarder la démo ».
On retrouve ces types de triggers sur les LinkedIn Ads.
Le but des triggers externes et de mener l’utilisateur quelque part, sur une page particulière par exemple.
Les triggers internes
Les triggers internes sont des triggers d’habitude, c’est-à-dire que l’utilisateur est déjà actif sur LinkedIn et il scrolle le fil d’actualités ou visite ses notifications 🔔. Il le fait parce qu’il a vu des triggers internes, des pop-up indiquant qu’untel a répondu à son post, ou pas habitude.
Le but du trigger interne est de garder l’utilisateur sur le réseau social professionnel.
Notifications et emails pour vous ramener sur le réseau
Les notifications par emails sont clairement une incroyable technique. Quand vous vous inscrivez sur LinkedIn, le réseau vous demande d’accepter un petit nombre de paramètres, tous cochés d’avance, dont un, indiquant que vous acceptez de recevoir vos notifications par emails.
Tout le monde consulte ses mails plusieurs fois par jour. Même moi, alors que je ne reçois jamais de mails, je consulte ma boîte mail. 😂
Du coup, si vous n’êtes pas sur LinkedIn, le réseau va vous écrire, plusieurs fois un jour, un petit mail automatisé qui vous indique que vous avez raté quelques informations clés sur votre journée, que Virginie a commenté votre post ou que Jules a changé de boulot… De quoi éveiller votre curiosité et vous donner envie de cliquer.
Les biais cognitifs
Les biais cognitifs sont des déviations psychologiques. Elles entraînent une perception déformée de la réalité. Cette forme de pensée influence nos actions, car elle transforme nos pensées, jugements et appréciations.
Voici deux exemples de biais cognitifs pour vous aider à comprendre :
- L’effet de mode = Le nombre de personnes effectuant un comportement vous incite à le faire.
Tout le monde est allé voir le dernier spider man au cinéma et l’a adoré, vous allez donc le voir même si ça ne vous intéresse pas plus que ça, et vous allez même finir par l’adorer sans trop savoir pourquoi, c’est l’effet de groupe ou l’effet de mode. Les stratégies marketing s’en inspirent beaucoup pour rendre un produit très populaire, très rapidement.
- Biais de croyance = Nous définissons quelque chose de vrai, parce que c’est aligné avec nos croyances, sans trop savoir pourquoi.
80% des utilisateurs de LinkedIn pensent que le réseau contient des informations pertinentes et vraies. C’est-à-dire qu’ils ont confiance en LinkedIn, parce que dans leurs croyances établit, c’est un réseau social professionnel, et professionnel = pertinent.
Les biais qu’utilise LinkedIn sont très connus, comme le « Fear Of Missing Out » ou « Peur de rater quelque chose » qui nous incitent à revenir voir ce qu’on aurait manqué.
La Récompense aléatoire
C’est mon hack cérébral préféré. 🧠
Du moins, c’est celui que je trouve le plus intéressant.
On ne sait jamais trop ce qu’on va trouver en scrollant un fil d’actualités de LinkedIn. De temps en temps un post particulièrement pertinent créé en nous une montée de dopamine (l’hormone du bonheur). Comme tout bon primate, on cherche en scrollant encore plus à retrouver ce niveau de dopamine sur un autre contenu.
C’est la récompense aléatoire qui nous entraîne à scroller. C’est-à-dire qu’on ne sait jamais si l’on va trouver un post LinkedIn intéressant en scrollant, et c’est le fait de ne pas savoir, d’où le terme « aléatoire », qui nous rend accro au fil d’actualité interminable.
Je ne rentre pas en détail dans ces mécanismes psychologiques. Je vous invite à lire « Hooked » de Nir Eyal, un best-seller de référence sur le sujet.
Ce qui nous intéresse particulièrement c’est la suite 👇 et comment l’algorithme LinkedIn, nous affiche des posts pertinents.
Les émotions et le taux d’engagement sur un post LinkedIn
Une très large majorité des audiences sur les réseaux sociaux est silencieuse. C’est d’ailleurs un des pivots majeurs de Twitter : ils pensaient au départ que tout le monde allait twitter. En observant leurs données, ils ont compris que la majorité des gens cherchaient à suivre du contenu sans en créer ou interagir avec.
On remarquera tout de même que le nombre de personnes qui publient sur les réseaux ne cesse d’augmenter, il y a et aura toujours une majorité de « consommateurs de contenu » et une minorité de « créateurs de contenu ».
En observant les posts viraux sur les réseaux sociaux on constate deux choses :
- Ils ont souvent un fort impact émotionnel (c’est pourquoi les vidéos de bébés chats font toujours autant fureur sur le web),
- Ils ont un fort taux d’engagement (ratio de commentaires + likes / vues).
- Ils sont bien faits, soit bien écrits, soit bien illustrés (merci à la personne qui a inventé les émojis aussi).
Ces trois observations sont directement liées : un contenu à fort impact émotionnel a une plus forte chance de nous faire réagir (que cet impact soit négatif ou positif, au passage).
(Si le sujet vous intéresse, voici une vidéo « Du Créatif » sur Youtube expliquant comment des médias comme Konbini ont réussi à faire des millions d’euros en jouant sur les biais psychologiques).
Or, comme on le disait avant, LinkedIn (et les autres réseaux en général) a pour objectif de vous faire ressentir des émotions intenses, qui vont libérer des hormones dans votre corps.
Mais l’algorithme LinkedIn étant (encore aujourd’hui) incapable de ressentir ces émotions et déterminer la qualité d’un contenu, il va se baser sur les émotions ressenties par les personnes avant vous.
Et comment il les mesure ? Par le taux d’engagement bien sûr ! 😉
Les likes
Pour mesurer vos performances, on va se baser sur l’engagement de votre communauté. Ok, ça vous l’avez bien compris. Mais savez-vous que chaque action apportait un score différent ?
Celui qui va vous lire pourra choisir la réaction qu’il désire. Il aura le choix parmi 6 icônes (ou émojis). Mais sachez que l’algorithme vous donnera + 2% de reach et 3% à celui qui va cliquer sur une des réactions (eh oui c’est aussi bénéfique pour vous d’aller liker du contenu d’autres créateurs sur LinkedIn). Vous pouvez d’ailleurs trouver du contenu qui vous intéresse en tapant directement vos mots-clés dans la barre de recherche).
Les partages
C’est une interaction un peu moins utilisée que les autres. Cependant, si vous êtes amené à partager un post qui vous a plu, il y a certaines règles à respecter. En effet, il va falloir ajouter un peu de votre marque personnelle. Qu’est-ce qu’on entend par là ? C’est tout simple.
Afin de personnaliser un peu un contenu que vous voulez partager, n’hésitez pas à :
- Ajouter de la valeur ajoutée. Écrivez au moins 150 mots afin que l’algorithme comprenne que vous avez pris du temps pour ajouter du contenu.
- Mentionnez le nom de la personne qui a écrit le post. Cela lui permettra aussi de vous répondre et d’améliorer vos échanges.
- N’hésitez pas à ajouter des hashtags.
- Répondez systématique dans la première heure si vous recevez des commentaires.
Les commentaires
Indéniablement, les commentaires vous apporteront le plus de points sur votre publication. LinkedIn adore l’interaction. C’est ça qu’il faudra aller chercher. Lorsque vous avez un commentaire sous votre contenu, vous multiplier par 4 son reach par rapport à un like et par 7 s’il a été publié dans les deux premières heures 🤯.
Il y a quand même une petite règle à ça : le commentaire généré sous votre publication doit contenir plus de 5 mots.
Taguer sur LinkedIn
On vous déconseille de taguer quelqu’un dans un post. Vous pouvez le faire, mais il faudrait (en principe) demander à la personne mentionnée si elle est d’accord que son nom soit mentionné.
Par contre n’hésitez pas à lui répondre dans les commentaires en mentionnant son nom s’il vous a posé une question par exemple.
Les liens externes sont-ils importants sur LinkedIn ?
Lorsque vous allez écrire votre très long post, vous allez peut-être, être tenté par le fait d’y insérer des liens externes (vers votre landing page par exemple).
On vous déconseille fortement de faire ça. En effet, vous poussez une personne à sortir de la plateforme, par conséquent, cela ne va pas beaucoup plaire à l’algorithme du réseau social professionnel.
On ne vous dit pas de ne pas le faire mais de « tromper » 💔 un peu LinkedIn pour arriver à vos fins. Par exemple, vous pouvez soit :
- Écrire votre publication, la mettre en ligne, modifier celle-ci en y ajoutant votre lien.
- Ou mettre votre lien dans le premier commentaire pour que les membres du réseau puissent aller le voir.
Les autres facteurs qui entrent en compte dans l’algorithme LinkedIn
On peut décemment dire que le taux d’engagement dépasse de loin tous les autres critères de diffusion d’une publication.
Néanmoins, certains autres critères vont pouvoir influencer (surtout à la baisse), la portée d’un post (Voir l’article sur comment optimiser son post LinkedIn) :
- Le nombre de hashtags utilisés. Le hashtag est comme une « catégorie » du post pour LinkedIn. S’il n’y en a pas, l’algorithme ne peut pas le catégoriser. S’il y en a trop, il va considérer que c’est un abus et que vous essayez de le faire sortir dans toutes les catégories.
- Les émojis. Vous pouvez en utiliser pour dynamiser votre publication et attirer votre lecteur.
- La taille du réseau : bien qu’il semble que ce facteur influence très peu, il semblerait que la taille de votre réseau puisse jouer sur l’échantillon initial de la publication. (On prévoit une étude pour infirmer ou confirmer cette hypothèse)
- La lisibilité : une vue sur LinkedIn c’est juste une personne qui passe sur votre post, sans forcément s’arrêter. Si votre post n’est pas lisible, la probabilité qu’il y ait de l’engagement est très faible
- Les vues sur vos dernières publications. Si vos derniers posts ont fait beaucoup de vues, LinkedIn va avoir tendance à agrandir l’échantillon initial, considérant que la qualité de la publication à plus de chances d’être bonne.
- Les liens sortants. Comme on le disait, LinkedIn veut garder les utilisateurs sur le réseau pour les monétiser. Inclure des liens qui sortent de LinkedIn dans vos publications augmente les chances de voir l’utilisateur quitter LinkedIn. Les publications contenant un lien sortant sont donc dévalorisées.
- Le Dwell time. On imagine que ça ne vous évoque rien ? Eh bien, en fait, c’est simplement le temps qu’une personne va passer sur un post ou sur un article. Et vous l’avez compris, plus celui-ci, votre lecteur, reste à le lire, plus cela semble intéressant, ce qui donnera une indication à l’algorithme de la plateforme.
Eh oui, ça fait plutôt pas mal de choses qui vont donner de l’impact sur l’algorithme.
Et le Social Selling Index (SSI) sur LinkedIn ?
En plus du Dwell Time, on a encore un nouveau mot en anglais ? Eh bien, oui, ici il s’agit plus exactement de votre « score de vente » sur LinkedIn. Le SSI c’est ce qui va vous permettre de mesurer votre propre performance sur la plateforme qu’est LinkedIn.
Si vous désirez le connaître, vous pouvez tout à fait vous rendre sur ce lien.
Du coup comment est calculé votre SSI ? LinkedIn se base sur 4 critères qu’il va noter sur 25 chacun (si vous avez bien fait vos calculs, vous avez donc une note sur 100) :
- La présence ou la marque professionnelle.
- Comment vous vous débrouillez pour vous connecter avec les bonnes personnes.
- Mettre en place du contenu pertinent.
- Le développement de votre réseau.
Cela va vous permettre de mesurer votre performance commerciale et d’identifier certains axes de progrès. C’est donc un outil très puissant qui va vous permettre de suivre vos performances et de vous aider à générer 💰 des opportunités commerciales.
Conclusion de l’article
L’algorithme LinkedIn étant une boîte noire, ces explications sont basées sur des constats faits par la communauté LinkedIn au fil du temps. L’algorithme est susceptible d’évoluer et l’influence de certains critères reste inconnue. 🚀
Fonctionnement de l’algorithme de LinkedIn
Comme dit précédemment, on essaie en permanence de percer les secrets de l’algorithme de LinkedIn (et de tous les autres réseaux sociaux par ailleurs). Ce que l’on sait, c’est que c’est lui qui va décider quel contenu mettre en avant plutôt qu’un autre.
C’est lui qui va décider de ce qui correspond le mieux à un utilisateur, quelle est la forte valeur ajoutée que cela peut lui apporter ou encore c’est lui qui va décider de la pertinence d’une publication.
Si vous arrivez à le hacker d’une manière ou d’une autre, alors, votre contenu sera mis en avant en fonction des cibles que vous avez pu mettre en place.
FAQ de l’article sur l’algorithme LinkedIn
Algo LinkedIn : Les suggestions de relations
Au-delà de la visibilité d’une publication, lorsque LinkedIn vous propose d’ajouter une nouvelle relation dans votre réseau, c’est aussi son algorithme qui gère cela. Bien entendu, il se base sur vos précédentes recherches.
Admettons que vous vous êtes rendus sur plusieurs profils masculins spécialisés dans l’agroalimentaire. Vous aurez ainsi plus de chances que l’algorithme de LinkedIn vous propose ce genre de profils à ajouter à l’avenir. En effet, il vous propose des résultats basés sur vos précédentes recherches (donc il essaye de répondre à ce que vous demandez).
Comment réussir un post et quel contenu sur LinkedIn ?
Quand on parle de création de contenu sur le réseau, on parle alors de quelques règles auxquelles il faut répondre pour s’assurer d’offrir un contenu concret et de toucher vos cibles.
Tout d’abord, il faut identifier :
- A qui vous vous adressez ? (votre ciblage doit être B2b).
- Quel est le message que vous voulez faire passer ?
Puis, quelle est votre stratégie marketing ?
- Votre but est-il d’augmenter la visibilité de votre marque ?
- Votre but est-il de générer du trafic sur votre site internet ?
- Votre objectif est peut-être de vendre vos solutions ?
Ensuite, si vous avez déjà défini le type de contenu que vous voulez partager, demandez-vous :
- Offrez-vous des contenus utiles et/ou des contenus à valeur ajoutée ?
- Ces contenus sont-ils bons pour votre branding et votre notoriété ?
Quelle heure poster sur LinkedIn ?
Vous vous demandez quand publier avec votre page LinkedIn ? Tout le monde se pose la question. Comme s’il y avait une recette secrète ou une potion magique pour développer votre visibilité plus rapidement. Honnêtement, ça va dépendre de votre cible, et aussi de la ténacité de votre concurrence.
Il faut se démarquer, en évitant de publier aux mêmes horaires que tout le monde (mardi et jeudi après midi ont été identifiés comme les meilleurs jours, mais du coup tout le monde publie, donc vous n’avez pas plus de visibilité).
Donc, mon conseil va être de faire des A/B tests, de vérifier la réactivité de votre audience et de vos abonnés sur différents créneaux, et puis vous verrez par vous-même.
Si vous devez vous baser sur une heure, je vous dirais la fourchette 12-14h et 17-18h.
Évitez quand même les week-ends. 🧠
Comment obtenir des commentaires sur mes publications ?
Vous le savez, lorsque vous êtes sur un réseau social, le plus important c’est l’engagement. C’est-à-dire l’action que l’utilisateur va faire avec un post. Il y a les :
- Likes,
- Partages,
- Commentaires.
Pourtant, ces trois éléments ne sont pas égaux. On vous explique tout de suite. Admettons que vous avez écrit une publication et que vous cherchez à ce qu’il soit montré au plus grand nombre (c’est ce que tout le monde voudrait). Certaines personnes de votre audience vont peut-être mettre une réaction. Elles vous permettront de gagner un certain score sur celle-ci.
En revanche, un commentaire, c’est le Graal 🏆. Si vous recevez des commentaires, l’algorithme fera en sorte de vous favoriser et de montrer votre publication au plus grand nombre.
Vous voulez recevoir des commentaires ? Sans problème, il vous suffit de les demander sans réellement les demander. Hein ? Vous pouvez poser une question, demander l’avis de vos lecteurs. Et… Naturellement ils vous répondront. Plutôt cool, non ?
Comprendre l’algorithme LinkedIn : À quelle fréquence faut-il publier sur LinkedIn ?
Là, la réponse se précise un peu plus. Si votre objectif est de réaliser une véritable stratégie marketing et éditoriale sur le long terme, alors on vous conseille de publier 3 fois par semaine.
De ce fait, vous allez vous créer un nom, continuer d’élargir votre audience et trouver des prospects, tout en assurant la fidélisation de l’audience acquise. Et n’oubliez pas qu’il faut aussi de l’interaction avec votre audience.
Le mode créateur sur LinkedIn
Vous n’y avez pas pensé ? Et pourtant, cela pourrait bien vous être utile. Pour vulgariser l’explication, grâce au mode créateur LinkedIn, vous allez pouvoir devenir « un influenceur ». Votre bouton « se connecter » se transforme en bouton « suivre », vos relations sont changées par des abonnés (oui comme si vous étiez sur Instagram).
Le plus gros avantage d’activer ce mode ? Vous allez pouvoir découvrir du contenu par certains créateurs et pouvoir échanger avec eux. Rappelez-vous, lorsque vous commentez des publications, vous gagner vous aussi du reach.
Quelle stratégie de communication fonctionne le mieux sur LinkedIn ?
Mais alors, pour écrire 3 fois par semaine, trouver des sujets pertinents et continuer d’être inspiré, on fait comment ?
Ça paraît compliqué, mais ça peut être très simple,
Il existe une technique appelée TOFU-MOFU-BOFU,
C’est-à-dire que vous définissez une cible principale, une cible secondaire et une cible large et vous allez osciller entre ces 3 audiences.
Pour mettre cette stratégie en place, suivez le lien suivant > Création d’une stratégie de publication LinkedIn.
Comprendre le fonctionnement de l’algorithme LinkedIn, c’est savoir l’apprivoiser et avoir de grandes chances d’augmenter votre visibilité. 😉